Mais qu’est ce que la lutte biologique intégrée ?
De plus en plus conscients de l’impact des produits phytosanitaires sur l’environnement, de nombreux jardiniers amateurs ou professionnels se tournent vers des méthodes de culture plus respectueuses, notamment en ayant recours à la lutte biologique. Aussi avec nos jardiniers professionnels découvrez ou redécouvrez les principes de protections mais aussi de luttes au potager comme au jardin d’ornement.
Définition de la lutte biologique intégrée :
L’organisation internationale de lutte biologique a définit en 1971 la lutte biologique comme étant : «L’utilisation d’organismes vivants ou de leurs produits pour prévenir ou réduire les dégâts causés par les ravageurs aux productions végétales. »
On parlera de lutte biologique intégrée, lorsque celle-ci s’associe à toutes les autres méthodes de protections disponibles.
Le principe :
La lutte biologique se sert donc du prédateur naturel du ravageur pour le maintenir sous contrôle, voire l’éradiquer totalement de la zone de culture. L’exemple de lutte biologique le plus connu est sûrement l’utilisation de la coccinelle pour lutter contre les invasions de pucerons. Ainsi on a recourt à des insectes ou acariens entomophages (qui se nourrissent d’insectes) mais aussi parasites qui vont enrayer la reproduction et donc l’invasion des ravageurs.
La pratique :
Une fois le ravageur identifié, plusieurs options sont envisageables :
- La lutte biologique classique est l’utilisation d’un prédateur bien acclimaté dont l’efficacité est permanente et récurrente.
- La lutte biologique est dite inondative lorsque l’organisme antagoniste doit être lâché (ou inoculé) à chaque fois que la population du ravageur croit dangereusement.
- La lutte autocide consiste à l’introduction en grand nombre de mâles stériles et non de prédateurs. Une fois lâchés, ils seront en compétition avec les mâles sauvages ; c’est pourquoi leur nombre doit être suffisamment important, car ainsi les femelles ne pourront plus être fécondées et la population de ravageur sera anéantie au bout de peu de générations.
Il est important de noter que chaque ravageur a un prédateur différent. Ainsi les coccinelles dévoreront les pucerons mais seront totalement inefficaces contre les araignées rouges par exemples.
Aussi nos jardiniers professionnels pourront vous aider à identifier le ou les ravageurs et sont qualifiés pour mettre en place des méthodes de lutte biologique efficaces et inoffensives pour l’homme.
Enfin, pour attirer et retenir naturellement des insectes auxiliaires, rien de tel qu’une biodiversité riche accueillant de nombreuses plantes mellifères, associées à des méthodes culturales respectueuses de l’environnement, de manière à fournir à ces précieux alliés le gite et le couvert ; ce dont ils vous seront reconnaissant en protégeant vos plantes et cultures. Pour avoir un jardin en pleine santé et bénéficiez de réductions fiscales, faites appel aux jardiniers professionnels.
photo : coccinelle en plein festin
Une réponse
Merci beaucoup pour cet article ! Je ne connaissais pas l’existence de ces pratiques de lutte biologique intégrée ! Cela m’ouvre des perspectives pour l’entretien de mon propre terrain !