Comment avoir un jardin gratuit !

Avoir un jardin gratuit est un rêve qui peut devenir réalité. Ce projet peut effectivement être faisable grâce aux conseils des bons jardiniers et à la connaissance des rudiments de cette filière. Découvrez les étapes à suivre pour y parvenir.

Les besoins des plantes

Les plantes, comme les humains, ont des besoins fondamentaux. Ceux-ci comprennent l’eau, le sol, la nourriture et la lumière. De rares plantes supportent la vie à l’ombre, et il faudra faire des traitements spéciaux afin que celles-ci demandent moins d’eau.

Il existe aussi des plantes qui s’enracinent dans des troncs d’arbre ou autres au lieu du sol, mais leur nombre est une fois encore moindre.

Alors, pour résoudre ces besoins, on a d’abord l’eau de pluie. Ensuite, aménagez votre jardin gratuit sur un sol meuble dans votre cours en diminuant l’ombrage à l’endroit choisi si nécessaire. Pour l’alimentation de vos végétaux, vous pouvez fabriquer vous-même un compost à partir de leurs débris, ainsi que des déchets ménagers venant de produits biodégradables. Il s’agit d’un pur recyclage.

Multiplier les plantes pour en faire un jardin gratuit

Vous avez déjà de petits pots de fleurs chez vous ou quelques végétaux dans votre jardin ? Vous pouvez commencer avec eux pour agrandir votre jardin. Vous n’aurez pas à dépenser un sou si vous utilisez l’un des techniques suivants. La plus simple reste la récolte des graines lorsque vos plantes donnent leurs fruits.

Pour certaines plantes, il faut diviser leur tubercule après la floraison pour multiplier leur nombre. Pour d’autres, notamment les plantes vivaces, ce sont les racines qui peuvent être décomposées.

La période de pluies est idéale pour ces genres de divisions.

Les autres techniques les moins connues concernent le bouturage, le marcottage et la greffe. Le premier consiste à apposer sur une plante mère une partie de la plante telle que la racine ou la feuille. Il en existe plusieurs types de boutures, correspondant chacun à des espèces définies et à des périodes précises, dont :

• La bouture à bois dur pour les bois durs et les arbustes caducs
• Le bouturage sur bois tendre : peut se faire de mai à juin
• La bouture aoûtée : rameau tendre sur bois dur, à pratiquer à partir du mois d’août
• La bouture semi-aoûtée : comme le précédent, mais à effectuer idéalement de mi-juillet à mi-septembre, à l’exemple des Géraniums, Fuchsia, arbustes persistants ;
• Le bouturage à l’étouffé : se pratique à n’importe quel moment de l’année, mais dans un endroit enfermé pour conserver un taux élevé l’humidité.
• La bouture herbacée et la bouture de feuille : nécessite moins d’humidité au risque d’un pourrissement

Pour la greffe, il existe le type classique et celui en fente. Effectué au printemps, ce dernier vous donne la possibilité d’avoir plusieurs greffons d’une même famille sur une seule plante mère.

Ces techniques de jardinage peuvent vite être facilement dominées si vous prenez le temps de faire des recherches et des applications. N’oubliez quand même pas qu’il vous reste encore la meilleure des options : le troc entre voisins.

Si vous partagez la même vision d’un jardin « zéro euro », vous pouvez très bien vous échanger des plantes afin de diversifier chacun son jardin.

Comment bouturer ?

Puisque la bouture offre un plus large champ pour la multiplication des plantes, il est nécessaire d’en apprendre la base. Dans le cas classique, prenez une plante saine et coupez un rameau sans fleur au sécateur.

Celui-ci ne doit pas dépasser les 15cm. Il vous faudra enterrer ce rameau dans un terreau bien humide et conserver ce caractère jusqu’à la remise en terre. Sur la partie qui ira en terre, seule la tige principale est nécessaire. Sur le reste, quelques feuilles du rameau peuvent être divisées en deux pour limiter la transpiration et donc l’assèchement rapide de la bouture.