1 – Parlez-nous de votre entreprise en quelques lignes ? (Spécialités, Point forts, etc…)
Création de l’entreprise le 01/01/1995, suite au dépôt de bilan de mon précédent employeur.
Mes types de clients :
- Particuliers, retraités, résidences secondaires.
- Professionnels, Agriculteurs bios, Arboriculteurs, Viticulteurs et Maraichers.
Spécialités :
- Remise en état après abandon pluriannuel.
- Diagnostic maladie et accidents de croissance, analyse de sol.
- Irrigation, création de réseau, dépannage.
- Greffage et surgreffage.
- Sensibilisation à l’utilisation des outils de jardinage (réglages, gestes, posture et sécurité).
2 – Comment en êtes-vous venu au métier de jardinier-paysagiste ?
3 – Parlez-nous de votre formation et de votre expérience.
J’ai, en tout premier lieu, été prestataire de service en agriculture, taille vignes, arbres fruitiers et prestataire greffage pour le pépiniériste Georges Delbard. Mon activité jardin s’est développée en parallèle pour devenir mon activité principale, étant donné la crise traversant le monde agricole. J’ai cependant gardé des contacts avec le monde agricole pour lesquels j’assure ponctuellement des missions en culture bio.
- Formation BTS horticulture, production fruitière et jardin espaces verts.
- Certificat connaissance des produits phyto et maladies (formation de 2 ans ACTA).
- Fils d’arboriculteur.
- Ex-cadre agricole (chef de culture).
- Cadre d’exploitation en centre de recherche CTIFL (Centre Technique Interprofessionnels des Fruits et Légumes).
- Technicien Formateur intervenant au CFA lycée Agricole Marie DURAND de Nîmes.
4 – Pourquoi avoir choisi de suivre la formation Jardinier éco-responsable ?
5 – Appliquez-vous régulièrement les conseils et techniques enseignés lors de cette formation ? Si oui, pouvez-vous préciser dans quels domaines ?
Je pratique les principes de l’agriculture et jardinage depuis plus de 20 ans, je me suis formé à la lutte raisonnée (comptages, piégeages, observation, diagnostics).
Passer au bio a été facile pour moi, il suffisait de supprimer les produits chimiques.
Le passage au bio a été aussi poussé par les désastres de la chimie : pollution des terres, de l’air, de l’eau et de l’humain! Quelle tranquillité, plus à s’inquiéter de l’environnement.
Ce choix est quelques fois difficile à faire accepter au client (notion de zéro dégâts et demande de résultat instantané) mais avec un peu de pédagogie ça marche. Le BIO peut être rentable.
Exemples d’application : Valorisation des déchets incorporés sous les haies donne de bons résultats dans le Midi, malgré une faim d’azote la première année. Création de haies composites, détournement d’objets…
6 – Êtes-vous satisfait de votre coopération avec la Coopérative Professionnels à Domicile ?
La coopérative me donne satisfaction et il en va de même pour mes clients. Ce qui manque c’est un lien entre les coopérateurs d’un même secteur. Echanger, communiquer est toujours profitable.
À réfléchir : La mise en place d’un service de remplacement en cas d’évènement particulier, maladie, accident, maladie d’un proche. J’ai personnellement vécu cela, mon fils a été hospitalisé plusieurs semaines, mon activité a été perturbée.
M’organiser a été très difficile, merci à mes clients qui ont compris et même m’ont soutenu. Merci à la Coop qui m’a donné les coordonnées d’un coopérateur.
Un grand merci à Monsieur PONS pour nous avoir accordé un peu de temps pour cet échange ! 👍🏻🧑🏻🌾