Une véritable prise de conscience des catastrophes écologiques est en cours depuis maintenant plusieurs années, ce qui a amené les labels « bio » à faire partie de notre quotidien. Il est cependant essentiel de s’informer sur leur utilisation, qui a parfois davantage une vocation « marketing » qu’« écologique ».
Comme il est souvent difficile, voire même décourageant, de vérifier l’ensemble des conditions de production et d’acheminement de ce qui arrivera dans votre assiette, les jardiniers professionnels vous apportent une solution : des conseils pour cultiver votre propre petit potager.
Quoi de plus épanouissant que de voir grandir ce que vous aurez ensuite plaisir à cuisiner, mais surtout à déguster ? D’autant plus que vous n’en récolterez pas seulement des fruits et des légumes, mais également certains bénéfices.
Pourquoi les labels « bio » n’ont pas seulement de bons côtés ?
Généralement, lorsque nous pensons « bio », la méthode de production est le premier thème qui nous vient à l’esprit.
Cependant, si ces produits proviennent d’autres pays, le transport nécessaire à leur acheminement engendrera inévitablement un bilan carbone plus élevé qu’en achetant directement aux producteurs locaux. Ou en allant cueillir vos fruits et légumes dans votre jardin…
Ensuite, afin d’assurer la conservation pendant le transport puis la mise en vente, des emballages sont nécessaires. Encore un bon point pour créer votre potager et éviter la multiplication des déchets qui encombrent déjà bien trop nos terres, rivières et océans.
Enfin, afin d’être labellisée « bio », une marchandise doit simplement répondre aux exigences d’un organisme public ou privé, libre de créer une charte. Ces dernières ont, comme toute législation, certaines limites, et prennent notamment rarement en compte l’intérêt nutritionnel. En cultivant vos propres denrées alimentaires, vous aidez non seulement notre chère Terre mais également votre santé. Alors, convaincu de créer votre petite plantation rien qu’à vous ?
Le jardinage, une solution aux bénéfices divers et variés
Comme pour la cuisine, nous n’avons pas forcément eu la chance d’avoir des proches pour nous enseigner au cours de notre vie, mais rien ne nous empêche de commencer. D’autant plus que les résultats sont le plus souvent gratifiants et tellement satisfaisants qu’ils mènent rapidement à la floraison d’une nouvelle distraction… Et si celle-ci est utile pour notre planète, notre porte-monnaie, et notre santé, pourquoi s’en priver ?
Des études ont démontré les bienfaits sur le stress d’avoir un jardin, grâce au contact avec les plantes, mais aussi via les odeurs, et la créativité nécessaire à sa construction.
Sans oublier le côté sportif ! Il n’est plus utile de démontrer les bienfaits de cette activité physique. En plus de la perte de calories, les mouvements nombreux et variés joueraient un rôle dans la préservation de la qualité des os, et donc contre l’ostéoporose, d’après une étude réalisée en 2000 par des chercheurs de l’Université de l’Arkansas.
Cela inclue évidemment une réduction des risques de maladies cardiovasculaires, et également de diabète, comme toute activité sportive, mais cultiver ses propres fruits et légumes reste moins onéreux que la salle de sport, et plus amusant, non ?
Un luxe à la portée de tous
Si vous habitez en appartement ou n’avez pas d’espace pour créer votre potager où vous résidez, les jardins communautaires connaissent une réelle expansion pour permettre à tous de s’adonner à ce petit plaisir. Appelés également jardins partagés, associatifs ou collectifs, ces espaces sont gérés par un ensemble de personnes liées par cette passion commune.
Un bon moyen de bénéficier des conseils de jardiniers aguerris et de s’inspirer d’autres pratiques. Renseignez-vous, il en existe sûrement proches de chez vous !