À quoi sert un thermomètre de couche ?
Le thermomètre de couche n’est pas un outil spécialement dédié à l’entretien du jardin, mais il rend un grand service pour les personnes qui réalisent leurs propres semis. Les producteurs de champignons sont les premiers à avoir fait recours à l’utilisation d’un thermomètre de couche pour surveiller la croissance de leur production. Son utilisation s’est étendue aujourd’hui au jardinage individuel. Avec les conseils des jardiniers paysagistes, redécouvrez à quoi sert exactement un thermomètre de couche.
Le thermomètre de couche permet de vérifier rapidement la température réelle de la terre pour les différentes plantations délicates comme celle des tomates, des melons ou des champignons. Les jardiniers l’utilisent également pour déterminer la température du sol pour tous les semis des plantes en intérieur, sous châssis ou en serre. Le thermomètre de couche est aussi employé pour l’évaluation de la température du tas de compost.
L’utilisation de la couche chaude avec un thermomètre de couche
Il permet de mettre en place la couche chaude. L’emploi de cet outil dans le jardin ou dans la plantation est simple. Il vous suffit de le planter dans le sol ou dans la terre. En général, l’amplitude d’un thermomètre de couche se situe entre 0 °C et 60 °C. Face à une forte température, le thermomètre de couche peut se casser à tout moment. Mais ce phénomène n’est pas un danger pour votre jardin ou votre santé, car il ne contient pas de mercure.
Pour un potager productif, naturel et sain, il est important de surveiller constamment la température du sol à l’aide d’un thermomètre de couche ou d’un thermomètre de compost dans le terreau. Elle doit obligatoirement être inférieure à 25 °C. Dès que les rayons du soleil tombent sur votre potager, la température monte rapidement à l’intérieur de l’installation. De ce fait, vous devez ouvrir les châssis durant la journée et les refermer pendant la nuit. Les paillassons que vous aviez posés sur les châssis pendant les nuits fraîches doivent obligatoirement être retirés avant les levers du soleil, car ils peuvent étioler les plantes.
Structure des couches chaudes
Généralement, la vraie couche chaude vérifiée à l’aide d’un thermomètre de couche est montée spécialement avec du fumier de cheval frais d’épaisseur de 40 à 60 cm. Pour le structurer, posez votre châssis au sol afin de tracer le périmètre de potage. Ensuite, retirez le châssis tout en retraçant un nouveau périmètre de plus de 30 cm autour du premier. Vous avez maintenant une surface de couche chaude. Il faut aussi 30 cm de plus que la taille de votre châssis pour ne pas perdre la chaleur sur les bords. Puis, couvrez ce rectangle avec du fumier humidifié.
Une fois obtenu l’épaisseur idéale, posez le châssis par-dessus. Il est impératif de monter bien droit la couche de fumier avec les bords pour que le châssis puisse bien se tenir. Remplissez votre châssis d’un mélange de terre et de terreau. Il en faut 20 cm pour des cultures de radis ou de salades et 30 cm pour des navets et des carottes. Fermez ensuite le châssis et couvrez-le avec un objet isolant. Au bout de 5 jours, votre couche commence à monter en température. À l’aide d’un thermomètre à couche, surveiller la montée de la température qui peut atteindre les 70 °C au bout de 12 jours. Pour les jardiniers, on appelle ce phénomène le « coup de feu ».
Pour vous aider à bien choisir votre thermomètre de couches, n’hésitez pas à faire appel aux jardiniers de la coopératives !