Les produits phytosanitaires sont, certes, efficaces mais aussi et surtout très polluants. Il faut désormais le certiphyto pour acheter des produits de ce type. Mais depuis des siècles, des produits biologiques d’une même efficacité existent, les fumiers. Fertilisant organique, économique, écologique, s’il est correctement utilisé, il est idéal pour obtenir une terre de qualité pour un potager ou pour un jardin et participera au bien être des plantes.
Nos jardiniers coopérateurs vont expliquer les caractéristiques des divers fumiers ainsi que leur utilisation.
Les caractéristiques du fumier
Le fumier est un engrais naturellement riche en azote, en potassium, en phosphore et en bien d’autres nutriments encore. Composé de micro-organismes et de matières fibreuses, il est idéal pour l’amendement d’un sol. Le fumier peut être soit frais ou bien composté mais tous deux préconisent un épandage particulier.
En effet, le fumier frais ne doit pas être répandu sur des plantes qui viennent d’être installées car il est très azoté, et il les brûlerait. De plus, vous ne devriez pas l’enfouir, au risque d’intoxiquer les racines des plantes.
Le fumier frais est donc plus utile sur une terre en préparation, épandez le en automne sur votre potager. Il se mélangera à l’engrais vert pendant tout l’hiver vous obtiendrez ainsi une terre de bonne qualité au printemps.
Il est donc plus judicieux de composté ce fumier. En fermentant, il annihilera toutes les bactéries, et parasites. Il faut le laisser pendant quelques mois, en le retournant toutes les six semaines. Pour que votre fumier composté soit de bonne qualité, un apport d’herbe tondue ou de paille sera primordial.
A la fin du cycle votre fumier pourra être répandu ou même enfoui.
Les différents fumiers
Suivant les déjections utilisées, le fumier aura diverses spécificités.
Pour votre potager par exemple, il vous faudra du fumier de cheval que vous épandrez en automne. Il est très bénéfique pour les sols lourds. Ce même fumier sera utile en paillage au printemps pour des rosiers.
De plus, pour améliorer les sols légers, le fumier de bovins sera préconisé, il est riche en matières organiques.
Après l’avoir composté pendant six mois, vous pourrez l’enfouir en automne.
Pour une même utilisation le fumier d’ovins, sera tout aussi adéquat mais celui-ci à l’avantage d’être plus riche en potassium.
Enfin, pour nourrir des plantes, le fumier de volaille est idéal, il est très azoté et riche en phosphore. Il faudra l’incorporer dans un compost, dans une quantité maximale de 5 % du volume total.
Pour obtenir du fumier, dirigez-vous vers des fermes biologiques, ou des exploitations agricoles.
Vérifiez surtout que les animaux n’ont pas été traités par vermifuges, antibiotiques… Les jardiniers professionnels de la coopérative vous ont donc montré les précautions nécessaires pour qu’un fumier soit utile à la plante et ne comporte aucun risque. Grâce à cette bonne utilisation du fumier, l’entretien du jardin sera écologique.