Qu’est-ce que le jardin collectif ou familial ?
Les jardins collectifs et familiaux constituent une idée louable à faire pousser partout. Les communes s’évertuent à en créer chaque année d’ailleurs. Pourquoi note-on un tel engouement ? Quelles sont les avantages de ces espaces assez particuliers ? Avec les conseils des jardiniers paysagistes, redécouvrez tout sur les jardins collectifs et familiaux.
Le slogan est souvent du vert en plein cœur de la ville. Les jardins collectifs qui sont de nos jours en plein essor constituent des zones de jardin partagé. Ils désignent en règle générale les jardins familiaux, les jardins partagés et ceux d’insertion. Ils rencontrent depuis des années au niveau des villes un succès croissant. Plusieurs familles sont séduites par ces différentes façons originales de faire le jardinage. Elles ont ainsi accès à un bout de terre. Ils sont mis à la disposition des habitants par les autorités communales pour la culture d’un carré de potager moyennant une contribution forfaitaire.
La taille de ces jardins est assez variable. Ils sont constitués en moyenne de 30 parcelles. La France regorge de 150 000 à 200 000 parcelles de ce genre. Il est permis à chaque famille ou association qui en fait la demande d’entretenir chaque parcelle. Les citoyens d’une même ville se retrouvent au coude à coude. Ils bêchent, labourent, binent, sèment et récoltent sur une zone bien déterminée. Il faut noter le matériel nécessaire pour entretenir le jardin collectif est mis à disposition. Les citoyens n’ont plus qu’à retrousser leurs manches.
Les avantages des jardins collectifs et familiaux
Il s’agit en réalité de la culture du lien social et des légumes. Les particuliers à travers les jardins collectifs équilibrent leur budget à travers les récoltes potagères. Cela constitue un atout majeur en temps de crise. Les récoltes sont certes réservées à l’auto-consommation. La vente étant proscrire. Les familles entières redécouvrent également le plaisir de la consommation des légumes, des fruits et autres produits sains. Elles se rapprochent davantage de la nature. La convivialité et l’unification du lien social naissent à travers les contacts réguliers entre les jardiniers. La communauté se porte mieux avec le partage. Le tissu social est plus renforcé pour un développement participatif.
On note le respect de la nature. Chaque jardin est muni d’une charte sur les bonnes pratiques. Elle contient les règles de vie qui sont instaurées aussi bien pour le respect de l’environnement que des hommes. Le compostage est préféré aux pesticides dans les jardins collectifs. On passe à la phase de l’éducation civique de la préservation de l’environnement. Le respect de la biodiversité. végétale et animale devient un code de conduite.
Les catégories de jardins collectifs et familiaux
Les jardins collectifs regroupent plusieurs catégories de jardins. On a les jardins familiaux, les jardins partagés et ceux d’insertion. Ces types de jardins collectifs se distinguent par plusieurs critères. Le premier critère est le mode de gestion. Il peut être collaboratif ou non. Le deuxième critère relève de la diversité des usages. Le dernier critère est l’ouverture de ces jardins sur un territoire donné.
Les jardins familiaux sont répartis en plusieurs parcelles. Elles sont affectées par les autorités locales ou les collectivités territoriales à des particuliers pour subvenir aux besoins de la famille. Les jardins d’insertion ont pour but la réintégration des citoyens en difficultés professionnelles ou sociales ou en situation d’exclusion. Les jardins partagés par contre ont vu le jour sur le territoire français en 1990. Leur conception, gestion et animation se font de façon collective. Le but est de tisser les liens sociaux de proximité́.