Les maladies de l’olivier
L’olivier est un arbre résistant doté d’une très longue longévité. Toutefois, tout le monde ne peut s’improviser jardinier, surtout quand il s’agit de traiter l’olivier contre les différentes maladies qui peuvent l’attaquer et ce, même si elles ne sont pas mortelles la plupart du temps, à condition qu’elles soient bien traitées.
Grâce aux conseils des jardiniers avisés sur ces quelques exemples de maladies qui peuvent toucher les oliviers, vous deviendrez un as du jardinage et ces maladies n’auront plus de secrets pour vous.
Maladies de l’olivier : La fumagine ou « noir de l’olivier »
Il s’agit d’une maladie non grave qui se manifeste par une poussière noire qui se forme au niveau des feuilles de l’arbre et l’empêche de respirer et nuit à sa photosynthèse. Elle est due à un champignon colporté par les cochenilles ou le psylle.
Concernant la prévention, elle consiste à pulvériser de la bouillie bordelaise au début du printemps.
Quant au traitement, il n’est envisageable que pour les jeunes arbres et consiste à nettoyer chaque feuille à la main dès le mois de mars. Il est aussi possible de répéter l’opération au mois de juillet.
Maladies de l’olivier : Le cycloconium ou « oeil de paon »
Il s’agit d’une des maladies pouvant occasionner le plus de dégâts en raison des dommages qu’elle peut occasionner non seulement aux feuilles, mais aussi aux fruits. Comme son nom l’indique, cette maladie cryptogamique se manifeste par l’apparition de tâches circulaires brunâtres ou jaunâtres.
A terme, cette maladie peut entraîner la chute des feuilles atteintes et altérer la qualité des olives récoltées. Une fois encore, le traitement et la prévention consistent à pulvériser de la bouillie bordelaise.
Maladies de l’olivier : Le chancre de l’olivier (ou rogne)
La plupart du temps liée à un bacille, le chancre de l’olivier apparaît souvent à la suite d’un ou gel ou d’un orage de grêle. Aussi, cette maladie se traduit par l’apparition d’excroissances de bois comparables à des verrues et il est presque impossible de s’en débarrasser, bien qu’elle ne soit pas mortelle.
La seule chose à faire est de couper les branches atteintes, ou s’il s’agit d’une branche charpentière : tenter un curetage de la partie lésée. Il faut aussi veiller à bien désinfecter les outils ayant été en contact avec les parties lésées afin de ne pas contaminer les branches ou autres arbres sains.
Maladies de l’olivier : Le pourridié
C’est l’une des maladies les plus graves pouvant toucher l’olivier car elle peut s’avérer fatale. Elle est due au champignon l’armillaire qui engendre la décomposition du bois de l’arbre attaqué. Le traitement contre cette maladie est d’ailleurs très compliqué et généralement inefficace. Seule la prévention peut empêcher cette maladie et consiste à éviter l’excès en eau au niveau des sols en les allégeant ainsi que les apports de fumier non décompensés ou de débris de végétaux ligneux.
Maladies de l’olivier : La verticilliose
Moins grave que le pourridié, il s’agit tout de même d’une maladie très grave causée par un champignon microscopique présent dans le sol et qui envahit l’arbre lors d’une montée de sève. Ainsi, ce champignon affecte d’abord ses racines, puis l’ensemble de son système vasculaire, conduisant ainsi à de graves dégâts au niveau de ses parties aériennes.
La verticilliose se traduit par l’apparition de dessèchements au niveau de certaines branches de l’arbre et les feuilles prennent alors une teinte grise puis brunâtre, de même que le bois qui devient brun-rouge.
Il n’existe toutefois pas de traitement contre cette maladie mais elle n’est pas mortelle pour l’arbre.
Les jardiniers de la coopératives peuvent vous aider à traiter vos oliviers en cas de maladies. Ils vous feront ainsi profiter de crédit d’impôt si vous faites appel à leurs services.