Les plantes parasites sont des plantes qui, fixées sur une plante “hôte“, puisent leur substance énergétique en partie ou en totalité de la plante parasitée. Elles sont ainsi plus de quatre mille à travers le monde, qui ne survivent que sur les plantes à graines. Grâce aux jardiniers paysagistes, apprenez donc à reconnaître ces plantes “vampires“, leurs différents groupes et leurs méthodes de survie.
Plantes volubiles et plantes parasites.
Pour les personnes non averties dans le domaine du jardinage, il est souvent facile de confondre plantes volubiles et plantes parasites. Il est donc important de noter ici que certaines espèces comme les mousses, lierres, lichens et autres, ne sont aucunement des plantes parasites, mais qu’elles sont classées dans la catégorie des plantes volubiles. Elles ne se servent généralement des autres plantes que comme support ou tuteur.
Pour les plantes parasites, elles ont une racine modifiée (suçoir) qui pénètre dans la plante hôte au niveau des tissus conducteurs de sève. Le parasite, très souvent, a une préférence au niveau de l’hôte (une affinité), qui permet très souvent d’associer un type de parasite à une plante précise (cuscute du thym).
Les types de plantes parasite.
Il en existe deux types différents de plantes parasites : les plantes hémiparasites et les plantes holoparasites.
Les plantes hémiparasite comme le gui et le santal ne tirent pas en totalité leurs substances énergétiques exclusivement à partir de leur hôte. Elles sont chlorophylliennes et grâce à ceci, assurent une partie de leurs besoins grâce à la photosynthèse. Néanmoins, elles doivent obligatoirement comme toute plante parasite, rester accrochées à leur hôte.
Pour les plantes holoparasites que l’on nomme aussi parasites totaux, elles sont entièrement dépendantes de leur hôte sur lequel elles sont aussi accrochées grâce à leur suçoir. Elles sont hétérotrophes, c’est-à-dire obligés de se nourrir exclusivement des constituants organiques fournis par leur hôte.
Il existe néanmoins une autre catégorie de plantes parasites que l’on qualifie d’endoparasites. Ces plantes parasites vivent à l’intérieur des tissus de leur hôte. Seuls, leurs organes de reproduction peuvent en émerger. Cette particularité de se fondre en leur hébergeur permet un partage des organes avec celui-ci, allant même jusqu’à l’échange de gênes, ce qui expose l’hôte à certaines modifications génétiques.
Modes de vie parasitaire.
Il existe deux modes de vie différents des plantes parasite.
Certaines plantes parasites se fixent et se développent sur les racines de la plante hôte. Généralement dans ce genre de processus, la plante parasite se développe à l’intérieur de la racine, n’émergeant finalement qu’au moment de la floraison.
D’autres plantes parasites se fixent sur les branches ou la tige de leur hôte. Ils y puisent ainsi les différentes substances énergétiques nécessaires à leur croissance. Ils peuvent aussi occasionner certains désordres physiologiques à leur hôte.
Effets néfastes des plantes parasites.
Les quatre mille plantes parasites connues à travers le monde sont réparties en seize familles distinctes. Toutes ne sont pas présentes en France, et ce sont principalement les orobanches et les cuscutes qui occasionnent d’importants dégâts dans le domaine de l’agriculture. En effet, les effets ravageurs des plantes parasites sont hautement destructeurs pour les plantes hôtes et nocifs pour l’agriculture. Les orobanches sont les ennemis les plus acharnés des cultures tels le tournesol, le colza, la tomate, le melon etc… alors que les cuscutes ravagent la vigne, l’aubergine, la betterave sucrière et autre luzerne.
Tous ces ravageurs causent d’énormes dégâts aux plantes et la seule solution pour en venir à bout reste la destruction des cultures par le feu.