Il est nécessaire d’avoir dans les produits d’entretien de jardinage des mastics. Ils sont utilisés pour recouvrir les blessures ou entailles d’un végétal. Ils se révèlent très efficaces pour éviter d’aggraver ces derniers et faire souffrir la plante. Ces produits sont disponibles en magasin spécialisé, mais cela vaut-il la peine de les acheter s’il est possible de les fabriquer facilement ? Pour vous aider, les jardiniers professionnels vous donneront les meilleurs conseils.
Le principe des mastics
Le mastic est connu pour être utilisé dans le jardin lors du greffage et pour soigner les blessures. Il est en fait employé pour limiter les agressions extérieures sur un végétal. Il s’agit d’une pâte à étaler sur la partie concernée pour faire fonction de barrière et pour aider à la cicatrisation.
Dans le cas d’une blessure, il permet d’éviter l’air ou les germes de la pénétrer.
Pour une greffe, elle servira à maintenir les deux parties ensemble. Cependant, les utilisations du mastic sont multiples et diverses. Il peut être aussi employé comme bande de glu pour éviter que les prédateurs ne montent sur la plante.
Pour guérir une maladie, par exemple fongique, le mastic peut être mélangé à un produit cryptogamique.
Les mastics que l’on trouve sur marché que ce soit à base de goudron ou de résines naturelles sont soumis à des tests rigoureux. Ces produits ne craquellent pas lorsqu’ils sont étalés puis sèchent, et peuvent être stockés assez longtemps dans leur boîte, dans un endroit à l’ombre.
Dans quels cas utiliser des mastics ?
Les jardiniers de longue date ne recommandent pas l’utilisation des mastics sur les grosses plaies, de risque d’accroître l’humidité sur la blessure et ainsi de favoriser l’apparition de maladies fongiques. Ces jardiniers expérimentés conseillent plutôt de laisser la nature faire son œuvre en laissant la plante guérir toute seule. Cette option a bien été approuvée par la pratique, mais elle n’est possible que pour les tailles parfaites, sans bavures.
Selon le type de plante, la taille n’est pas la même et chaque taille se fait selon un principe bien précis. Mais si on n’est pas sûr que la taille ait bien été exécutée, n’hésitez pas à recouvrir la plaie de mastic, en veillant à ne laisser aucune prise d’air. Si jamais le mastic craquèle avant la cicatrisation, ne pas hésiter à en rajouter une couche.
Les différents types de mastics faits maison
Même si le mastic est un produit très pratique, il n’est pas illogique de le confectionner chez soi, tout en sachant qu’il ne coûte pas vraiment cher en magasin. Il n’est pas du tout difficile de fabriquer un mastic, même pour les débutants. Il existe différents types de mastics, selon le but recherché. Voici quelques préparations possibles.
La meilleure recette
L’onguent de Saint Fiacre fut depuis longtemps utilisé étant très efficace pour la cicatrisation. Il peut être aussi utilisé, dilué, avant la plantation des arbres. Pour la préparation, il faut composer à part égale de la bouse de vache fraîche et de l’argile en ajoutant un peu d’eau. Les racines seront trempées dans cette composition avant la plantation.
La solution la plus simple
La cire d’abeille est un mastic de grande qualité, elle permet une étanchéité parfaite et très résistante. Il faut la malaxer et l’appliquer, elle devient hermétique et la propolis que contient la cire est très efficace pour favoriser la cicatrisation.
Un mastic rapide
L’argile est sans doute la solution de rapidité la plus efficace. Il suffit de la mélanger à l’eau et de l’étaler. Elle permet d’envelopper la plaie, mais doit-être vérifié souvent en cas d’humidité du temps.
La bouillie bordelaise additionnée à de l’eau est aussi efficace, en l’appliquant en petite quantité sur la plaie.