Les plantes sauvages comestibles
Selon l’avis des bons jardiniers, certaines plantes sauvages sont comestibles. Herbes et fleurs, la nature pourvoit à l’homme de plantes consommables qu’on trouve dans des champs ou des forêts aux grands airs. Elles peuvent être classées en fonction des différentes saisons.
Quelques conseils pratiques avant de partir à la cueillette
Pour des raisons de sécurité et pour préserver la nature, voici quelques conseils qu’il faudrait respecter avant de se lancer dans la cueillette. Pour éviter tout type d’intoxication alimentaire, on ne doit prendre que les plantes dont on est sûr de reconnaître. On doit être attentif aux baies et aux fleurs, car certaines sont toxiques. Il est conseillé autant que possible de ne pas cueillir les plantes au bord des routes, dans des parcs où les animaux domestiques sont autorisés et dans champs traités par des produits chimiques (pesticides, fongicides, herbicides…).
La récolte des feuilles au printemps doit se faire quand ces dernières sont encore fraîches et tendres. On ne doit jamais cueillir les plantes pendant la nuit, car dans le noir, elles émettent du dioxyde de carbone.
La récolte aux racines se fait durant l’automne, car à cette période, elles contiennent le maximum d’éléments nutritifs. Une plante dont ses fleurs donnent naissance à des fruits comestibles peut être mangée complètement.
Pour ne pas gaspiller la nourriture, on ne doit prendre que ce que l’on va véritablement consommer. Une cueillette pratique se fait à l’aide d’un couteau ou d’un ciseau. Pour que la reproduction continue de suivre son cours, il est indispensable de laisser quelques plantes sur le site.
Le printemps et les plantes sauvages comestibles
Le printemps est la saison idéale pour prendre son panier et partir à la cueillette des plantes comestibles. Nombreuses sont les jeunes pousses et les herbes tendres et savoureuses qui bordent le passage en forêt.
Pour faire de la salade, il existe plusieurs recettes des champs. L’oseille sauvage se consomme pour ses feuilles acidulées, l’achillée est réputée pour ses jeunes pousses aromatiques, le plantain se fait connaître par la présence de ses jeunes feuilles et la pimprenelle rappelle le concombre de manière subtile.
À partir du mois d’avril, l’ail des ours remplit les champs sauvages. Le goût alliacé qu’on pressent dans ses feuilles peut être utilisé dans des sauces, du pistou, des potages et d’autres préparations nécessitant de l’ail.
Pour obtenir une saveur moins aillée, on choisit l’alliaire, une plante rappelant le goût et l’arôme de la ciboulette.
Les rosettes du pissenlit sont parfaites pour faire de la salade. Ses fleurs s’utilisent pour la fabrication de gelées et de liqueurs.
Les plantes sauvages comestibles en été
L’été ne vient jamais seul, il s’accompagne de la chaleur du soleil. Durant cette saison, les plantes perdent leur tendreté et deviennent plus dures. Elles sont alors plus adaptées à la consommation cuite.
Tout comme les épinards du jardinage, le chénopode se déguste cuit ou poêlé pour un goût légèrement croquant. La renouée et la livèche peuvent être ajoutées à la quiche, en gratin ou en farce d’herbes.
Le fenouil des Alpes ou la fleur de cistre donnent un goût mielleux aux crèmes et aux glaces tandis que les fleurs de gaillet colorient les desserts en jaune.
Les plantes sauvages comestibles de l’automne
En automne, les plantes offrent des graines et des baies. Un saumon gravlax se cuisine avec les graines de livèches. La graine de berce peut remplacer le rôle du gingembre dans tous ses aspects. Envie de sirops gelés ou de marmelades ? Les baies du pétillant de sureau ou du myrtillier commun se cueillent durant cette période.
En hivers, la nature se repose. Le froid ne permet pas de se lancer dans une cueillette fructueuse. Par contre, on peut toujours déguster les récoltes des beaux jours mis en conservation : marmelades, liqueurs, huiles, infusions, aromates…