Grâce aux conseils des jardiniers paysagistes, redécouvrez l’art du jardinage et de ses bonnes pratiques. Au titre des préoccupations des amoureux du jardin l’amélioration de la terre est souvent une priorité. Que ce soit pour l’embellissement d’un jardin décoratif ou pour la réalisation d’un potager. L’obtention de belles fleurs ou de légumes abondants nécessitent souvent des apports coûteux en terres et autres terreaux alors que la plupart des sols sont naturellement riches à condition des les respecter. Avant de vouloir y apporter des amendements il faut donc commencer par exploiter au mieux les richesses nutritives de votre sol. A ce titre une question revient souvent : Doit-on retourner la terre ?
Il est souvent répandu l’idée que le sol doit être lourdement travaillé par tout bon jardinier, s’il est vrai que des techniques et gestes permettent d’améliorer le substrat, il ne faut pas confondre amélioration du sol et destruction ! Le but de cet article est donc de vous éclairer sur les gestes à réaliser pour obtenir un sol fertile et ceux qu’il faut absolument éviter.
Travailler la terre avec douceur et parcimonie
La terre peut être travaillée mais avec légèreté, grâce à des outils adéquats et en prenant garde de ne pas détruire son équilibre naturel. Une terre riche est avant tout une terre vivante où les micro-organismes enrichissent le sol. Un retournement de la terre trop important aura pour conséquence de supprimer les micros organismes. Le soleil brûlera littéralement l’humus riche en nutriment.
Retourner la terre : ne pas perturber le vers lombric
Mais surtout le risque est de perturber l’habitacle du vers lombric, le vers de terre. Cet animal est le plus grand allié du jardiner pour rendre meuble et fertile les sols. Il ne sert à rien de vouloir briser des mottes si vous détruisez en même temps le biotope du vers lombric qui par ses déplacements aère le substrat pour créer ainsi des conditions optimales au développement racinaire. Alors que ses déjections apportent des nutriments essentiels, notamment l’azote que l’on recherche dans tout bon terreau. Le sol peut toutefois être aéré sur de petites surfaces lorsque vous devez faire face à des blocs compacts autour de vos plantations. Une serfouette, une binette, ou encore un grattoir sont des outils de choix pour une action précise et non destructrice.
Créer les conditions pour un sol riche et meuble
Plutôt que de chercher à agir mécaniquement, la technique du recouvrement de sol est aujourd’hui reconnue comme efficace et durable. Au delà de vous épargner des heures de labeur à tenter de travailler votre terre en manipulant des outils au risque de vous faire un lumbago, nombreux sont aujourd’hui les jardiniers qui préfèrent donner ce travail à la nature. En recouvrant le sol de vos espaces potagers ou ornementaux, le gain d’humidité et la réduction du rayonnement solaire favorisent le développement de la vie. Les vers de terre trouveront facilement de la nourriture pour s’installer massivement et durablement, de quoi retrouver rapidement une terre vivante. Chacun choisira le matériau de recouvrement souhaité, selon des critères esthétiques, économiques, ou encore de résistance au climat.
Aider la pelouse à respirer
Enfin l’entretien d’une pelouse nécessite un traitement spécifique, cette étendue herbeuse piétinée et très recouvrante empêche la terre de respirer. Réalisez donc avec une fourche des trous espacés et répartis sur toute la surface pour garder une pelouse dense et verte.
Pour l’entretien de votre jardin, vous pouvez faire appel à nos jardiniers coopérateurs de votre région. L’entretien de votre jardin par un jardinier de notre coopérative peut vous faire bénéficier d’un crédit d’impôt (uniquement sur les prestations d’entretien éligible au crédit d’impôt).