Les potagers urbains occupent de plus en plus de place dans les villes. Ils sont comparés à des espaces verts où les citadins peuvent se retrouver avec la nature. Grâce aux pros du jardin, la création de ces zones particulières a permis de gérer d’une certaine manière le problème de la pollution. Cependant, il peut y avoir des risques des potagers urbains.
Les potagers urbains, une nouvelle solution efficace pour oxygéner la ville
La mise en place des potagers urbains par les professionnels du jardinage a pour principal but de réimplanter des espaces verts en zone urbaine. Cette initiative favorise non seulement une amélioration continue de la qualité de l’air respiré en ville mais permet également de pallier au problème de bétonnage.
D’une part, il s’agit d’une stratégie consistant à établir une production d’aliments répondant aux normes écologiques. D’autre part, cette solution fait bénéficier à tous les citadins d’une production agricole nourrissante, saine et surtout économique.
Quel que soit le type de légume à planter, il servira à compléter les variétés proposées sur le marché, mais ils serviront aussi de pièces décoratives aux espaces aménagés.
La fierté de tout citoyen
Les potagers urbains commencent vraiment à gagner du terrain au niveau des grandes villes. Leur nombre ne cesse de croître chaque année. Ces potagers ne sont pas uniquement créés pour embellir le paysage urbain et freiner la pollution. Ils contribuent aujourd’hui à limiter l’augmentation incontrôlée de l’urbanisation.
Par ailleurs, ces espaces verts offrent déjà une garantie sur l’approvisionnement en produits sains en cas d’instabilités climatiques.
L’envers du décor : les risques des potagers urbains
En dépit d’innombrables avantages et bénéfices apporté par le potager urbain, il existe certaines règles à respecter pour assurer le succès de cette solution.
Des études ont été faites par le Département Ecologique de l’Université technique de Berlin prouvant que les légumes issus des potagers urbains comprennent des traces de métaux.
Les légumes absorbent les molécules toxiques diffusées par les automobiles dans l’air lorsque les cultures sont réalisées en bord de route régulièrement fréquentée.
Ne s’agissant pas de pesticides ou autres produits utilisés généralement pour cultiver, l’assimilation de ces particules empêche aussi le bon développement des légumes. C’est pourquoi, la qualité des produits récoltés à partir de ces potagers urbains ne sont plus vraiment fiables.
Quelques preuves indispensables pour confirmer les risques des potagers urbains
Les résultats des études menées sur plusieurs catégories de potagers ont été appliqués par Département Ecologique de l’Université technique de Berlin afin de prouver que l’empoisonnement des légumes vienne véritablement des points à fort trafic de la ville.
Pour cela, de multiples méthodes ont été adoptées dont la culture en pot, la plantation en terre et la réalisation de potagers sur de nombreux terrains en ville.
Les sites de culture ont été soigneusement choisis. Certaines cultures ont été réalisées en périphérique où le trafic est moins dense tandis que d’autres ont été effectuées aux alentours des buildings avec des bouchons permanents au niveau des autoroutes.
Toutes ces situations ont permis aux spécialistes de calculer, sur une base de concentration donnée, la quantité de métal présent dans les produits.
La question sur la salubrité des produits des potagers urbains soulevée
La contamination des produits n’est pas le seul souci des personnes à la main verte souhaitant créer des espaces verts en ville. Elles veulent aussi vérifier si les produits issus des zones agricoles urbains sont vraiment fiables en tous points.
Malheureusement, les résultats ont été clairs. Les produits cultivés en centre-ville comprendraient une forte concentration de métaux par rapport à ceux retrouvés dans les rayons des supermarchés. Parmi les légumes les plus affectés figurent la tomate et la blette.
Les analyses ont démontré que la tomate comprendrait jusqu’à 11 fois la concentration normale de cadmium et de nickel. La blette quant à elle, renferme une concentration en zinc qui est 7 fois supérieure au seuil normal.
Les barrières existent pour limiter les dégâts de la pollution
Une solution intelligente a tout de même permis aux potagers urbains de survivre notamment l’établissement de barrières entièrement faites de masses de végétaux. Elles ont pour rôle de freiner la pollution.
Quoiqu’il en soit, aucune étude faite jusqu’à présent n’a démontré les effets des déchets industriels sur les nappes phréatiques qui pourraient sans doute être un autre facteur causant ces fortes concentrations de métaux dans les légumes, autant de risques des potagers urbains !