Sarasin, le cultiver pour ses bienfaits
Si les pros du jardin nous invitent à redécouvrir ces petites graines de sarrasin dont la saveur noisette nous fascine, c’est qu’elles recèlent de très grandes qualités nutritionnelles. Cousin de la rhubarbe ou de l’oseille, le sarrasin n’est pas une céréale malgré son qualificatif de « blé noir ». Originaire de Chine et d’Asie centrale, il est facile à cultiver et à cuisiner.
Valeur nutritionnelle du Sarasin
Il faut savoir que le sarrasin ne contient pas de gluten et à ce titre, il est un bon substitut à d’autres produits pour les personnes qui y sont intolérantes. Par contre, il est une bonne source de protéines végétales, 13 g pour 100 g. Il contient tous les acides aminés essentiels qui facilitent l’assimilation des nutriments par l’organisme. Il est recommandé aux patients diabétiques car son index glycémique est modéré et il permet une diffusion énergétique constante dans l’organisme.
Le sarrasin contient du magnésium, environ 200 mg pour 100 g, et d’autres minéraux et vitamines. Il est extrêmement riche en rutine, un antioxydant remarquable pour lequel il y a un regain d’intérêt depuis qu’il lui est attribué des propriétés anticancéreuses. Ce flavonoïde a aussi des effets dans le domaine cardiovasculaire.
Les bienfaits du Sarasin
Il est possible de consommer ses grains entiers en les cuisinant à l’eau. Ils peuvent très bien remplacer le riz ainsi que les pâtes. Froids, il est possible de les ajouter à nos salades. Ils peuvent être grillés ou utilisés en flocons pour un savoureux petit-déjeuner. Le sarrasin peut être transformé en une fine farine au goût subtil et raffiné, couleur beige-gris, mouchetée de petits points noirs. D’ailleurs, nos fameuses crêpes bretonnes si appréciées sont faites avec de la farine de sarrasin qui sert aussi à confectionner des gâteaux, pancakes, et desserts en tout genre. Elle est déconseillée dans la fabrication du pain car elle ne lève pas à la cuisson. Mais il est possible de la mélanger à d’autres farines panifiables et ainsi obtenir une délicieuse pâte à pain.
Dans le commerce vous trouverez donc le sarrasin sous différentes formes : en grains entiers, séchés et grillés, à faire cuire dans de l’eau; également en flocons, semoule, farine voire même en nouilles.
Mais quelle surprise! La Chine et le Japon nous proposent le sarrasin en thé dont l’infusion concentre tous ses bienfaits nutritionnels. Boisson détoxifiante et antioxydante, il est à consommer sans modération.
La culture du Sarasin
Sa culture se développe dans les régions pauvres voire arides. En France, il est cultivé en Bretagne, en Auvergne et en Savoie, principalement. Très facile à cultiver, ne demandant qu’un jardinage relatif, le sarrasin est très résistant aux maladies et combat les mauvaises herbes en les étouffant. Il requiert peu de pesticides ou d’engrais pour se développer. Cette grande qualité permet une culture biologique de cette plante ce qui la rend extrêmement intéressante pour les humains mais aussi pour les abeilles. En effet, le sarrasin est très mellifère et donc très recherché par ces productrices de cire et de miel ainsi que par tout autre pollinisateur. Voilà qui tombe bien ! N’est-ce pas l’usage de pesticides qui provoque l’extinction de ces éternelles butineuses ? La culture du sarrasin est donc vitale à plusieurs chefs.
Comment conserver le sarrasin ?
Tout comme le riz, les graines de sarrasin doivent être conservées dans un contenant hermétique, à l’abri de l’humidité et de la lumière. Mais, il faut faire très attention à la farine qui elle est fragile et facilement altérable. Elle ne peut être utilisée au-delà de deux mois et sa conservation doit impérativement être réfrigérée voire même congelée.
Voici cet aliment nutritif et adapté au régime végétarien.